Internet, matière informe, irréelle, insaisissable, et parfois, effrayante. Dans le monde dit réel, par opposition à l’irréalité de la toile, créer une entreprise peut paraitre comme un parcours du combattant. Alors, imaginez un peu, créer un blog pour valoriser l’entreprise et son savoir ? De quoi se pendre.

Comment rendre l’irréel concret ?

Travailler seul ? Un atout !

Dans l’esprit public, le net, c’est virtuel. C’est un truc qui ne vit que lorsque l’on s’y connecte, et point. Une fois l’écran éteint, pouf ! Plus rien. Pourtant, cet aspect irréel disparait souvent de façon totalement inconsciente lorsque que vous cherchez une information, que vous consultez vos mails, que vous dialoguer en direct avec des amis, ou que vous cherchez l’amour (ou un plan cul).

Durant ces moments, vous avez pleinement conscience d’être en interaction avec des êtres humains. Dialogues, échanges d’informations, tout ce que vous pouvez faire, vous le faites. Vous utilisez le réseau aussi pleinement que possible.

Mon blog, mon entreprise

Aussi, si vous êtes capable de toutes ces interactions à titre personnel, pourquoi cela deviendrait-il plus compliqué dans une orientation professionnelle ? Au fond, le jeu est le même. Au travers de votre site, blog, page fans, l’idée reste la même, à savoir dialoguer, échanger, créer d’interactivité, de la proximité. Pourquoi avoir un blog d’entreprise serait-il si compliqué ?

Certes, il ne s’agit plus de le faire avec vos amis, mais avec vos prospects ou clients. Forcément, la photo du chat qui se casse la gueule dans la cuvette des chiottes, ce n’est pas forcément le bon truc à poster.

Il n’en demeure pas moins que le jeu reste identique. On me parle je réponds, on m’engueule, je me défends (ou je dis pardon), je publie des informations sur mon entreprise, mon marché, ses évolutions, des réflexions sur mon univers professionnel, etc. Tout cela ressemble à s’y méprendre à ce que vous feriez pour garder le contact avec votre tribu de joyeux lurons, non ?

La barrière pro/perso

Cependant, dans l’esprit d’un grand nombre de mes clients, et de ceux des autres je suppose, l’utilisation des réseaux à des fins professionnelles, ça fou la pétoche ! On se met une pression type « si je me loupe, j’suis mort », « j’ai rien à dire » (à titre perso non plus, et pourtant, cela ne vous empêche pas de parler hein), et j’en passe.

Instant cohérence : A ce moment-là, allez au bout de la démarche négative, et fermez votre site. Basta ! Vous éviterez de vous torturer chaque jour qui passe en vous demandant ce que vous allez pouvoir dire ou faire qui ferais de vous le(la) prochaine entrepreneur (euse).

Vous allez objecter que c’est pas facile, que je votre page fan ne décolle pas, pas plus que votre compte twitter,  que vous n’avez pas ou peu d’abonnés à votre mailing (sur lequel vous envoyez un mail par trimestre) etc… Bref, que c’est la loose, que vous aimeriez, mais que vous ne savez pas, alors que pourtant, on vous avait dit que c’était facile.

Et si c’était un jeu ?

Et si vous partagiez activement vos trouvailles ?

Dites, à titre perso, tout cumulé, vous avez combien d’abonnés ? Pas des milliers, ou alors, rarement, et en ce cas, vous avez un peu ramé pour y arriver. Logique. Alors, pourquoi cela serait-il différent ? Les réseaux restent les même. Ce qui change, c’est l’usage que vous allez en faire. Et encore !

Dans le cas de e-mergences, je fais un joyeux mélange pro/perso. Plus de 90% de pro et le soir, de temps en temps, un coup de perso, avec une certaine mesure, tout de même.  Cela vous choque ? Moi pas. Je suis auto-entrepreneur, donc, d’une, je parle à la première personne, et non avec des « nous » à tout bout de champ. Ensuite, je suis moi, un bonhomme (ou mauvais homme, ça dépend si l’on me marche sur les pieds ou pas dès le réveil), et j’ai décidé d’en jouer.

Je vous parlais de marketing il y a peu. Hé bien prendre le partis de dire voilà, je suis ainsi, oui, j’aime le foot, la photo, oui, j’ai une gosse de 4 ans, et tout et tout, c’est un pari marketing. Ha, je vous concède que ce n’est pas avec un tel discours que je vais séduire les grands comptes, mais en même temps, les grands comptes, je m’en tape ! Ma cible, ce n’est pas ça.

Ma cible ? C’est vous ! Oui, vous, des hommes, des femmes, comme moi. Avec leur petite vie, leur petite famille, leur petit boulot (petit au sens mignon, que l’on chérie, ne vous méprenez pas !), mais aussi des personnes impliquées dans une démarche professionnelle au travers de la toile. En étant moi, je suis un peu vous. Ce qui créé cette proximité, cette relation de confiance indispensable à la relation commerciale, cette confiance dont nous avons besoin, vous et moi, pour avancer sereinement dans une démarche commune.

Mon job c’est de vous aider à prendre conscience que vous avez tout entre les mains pour y arriver. C’est de vous aider à trouver les bons leviers pour faire que,  c’est de vous décomplexer face à la technique, face aux problématiques de communication, de création de contenus, et surtout faire en sorte que vous trouviez du plaisir à utiliser la toile côté pro. Parce que bien souvent, qu’est-ce que vous vous emmerdez !  C’est pas la fête le net côté boulot. Mon job, c’est de vous donner confiance.

C’est un jeu ! Un putain de jeu, du chat et de la souris, un jeu entre le vendeur et le prospect. Bien sûr que le boulot pour lequel vous allez me payer doit être fait avec sérieux. Là-dessus, nous sommes en phase. Mais autour ? Soyons sérieux justement : nous sommes des humains, nous bossons localement, et nous ne traitons pas des marchés à coup de millions de dollars.

Nos entreprises n’impliquent « que » nous et nos familles (ce qui important) et non des milliers de personnes. On ne va pas se la jouer grosse boite.  En revanche, on va mettre du plaisir à faire le job. Si bosser seul, c’est se faire encore plus qu’en tant que salarié, autant retourner faire un tour chez pôle emploi. Du plaisir !!!!

Tout ça, c’est humain

Pourquoi je vous dit tout ça ? Pour que vous puissiez remettre les choses en perspective. Internet, oui, c’est vaste. C’est tellement vaste, que vous avez créez votre espace à vous dans lequel vous y avez mis votre petite vie, avec vos amis, vos photos, vos restos, etc…

Mais vous attendez quoi pour en faire de même avec le boulot ? Soit, internet, c’est grand, la pétoche, tout ça. Ho ! On ne va pas tourner en boucle toute l’année. Votre boulot, vous le connaissez ? En tout cas, je vous le souhaite.

C’est de ça dont il faut parler. De votre boulot. Ce que vous faites, pourquoi vous le faites, comment vous le faites. Tout ça, c’est quand même vachement réel, c’est quand même méchamment concret, vous ne trouvez pas ?

Une dernière question. Vous vous y mettez quand ? Et si vous commenciez en vous disant «  tiens, chouette, je vais parler d’un truc que j’aime aujourd’hui ».

Laisser un commentaire

Comment
Name*
Mail*
Website*